On connaît tou(-te)s plus ou moins l’intérêt du Side Imaging sur les sondeurs Humminbird relativement récents, à savoir une vision latérale du fond de chaque côté du bateau, ce qui permet de gagner énormément de temps lors de la recherche de zones bien précises (épaves, zones rocheuses, structures, etc…). Or, depuis un peu plus d’un an maintenant, cette technologie a évolué avec l’arrivée du Méga Side Imaging, qui présente deux avantages majeurs:
- la possibilité de travailler sur une fréquence de 1200 kHz (contre 455 et 800 kHz auparavant), ce qui offre une précision inégalée jusqu’alors dans des faibles profondeurs.
- la possibilité de moduler la fréquence de balayage (CHIRP), ce qui améliore encore plus le rendu à l’écran et la discrimination des cibles.
Cela fait maintenant quelques mois que mon nouveau bateau est équipé de cette technologie, grâce aux deux combinés SOLIX 10, et après quelques réglages et essais, le résultat est vraiment à la hauteur de mes espérances. Cela m’a notamment permis de découvrir la semaine dernière quelque chose de vraiment bluffant sur une zone que j’ai maintes fois sondée en large et en travers, sans jamais me rendre compte de sa présence.
Place aux images, je vous laisse les découvrir avant de vous en dire plus.
Les images font apparaître des sortes de cratères dans le sable, d’un diamètre plus ou moins régulier, et trop concentrés pour être le fruit du hasard ou des courants.
Après quelques recherches et l’avis de spécialistes en biologie marine (merci Thomas, Hippolyte et Georges 😉 ), aucun doute possible: il s’agit d’une zone de frayère de dorades grises, qui se caractérise par des cuvette de fraie caractéristiques sur le substrat, du sable dans ce cas précis. Une découverte pour ma part, car je n’ai jamais eu l’occasion de tomber sur ce genre de zone. Cela laisse entrevoir de sacrées possibilités grâce au Méga Side Imaging, vivement les prochaines journées de prospection 😉
Si jamais vous avez vous aussi l’occasion de tomber sur ce genre de zone, je vous suggère de vous abstenir d’y lancer un leurre ou un appât, afin de les laisser se reproduire tranquillement et assurer ainsi la pérennité de l’espèce.